Faire entrer un nouvel associé, surmonter les soucis financiers, accélérer la croissance de la société, les raisons d’augmenter le capital social d’une PME sont multiples. Même s’il s’agit d’une procédure répandue, il faut connaître tous les aspects avant de tenter l’aventure. Décryptage.
L’intérêt d’accroître le capital de son entreprise
Une compagnie en pleine croissance a la possibilité d’augmenter son capital social. Ce dernier représente le montant total des apports introduits par les associés et les actionnaires dans une société. Ainsi, l’accroissement du capital social offre de nombreux avantages. En premier lieu, développer les actifs est le meilleur moyen d’assurer à long terme la santé financière d’une organisation. La valeur des parts sociales et actions étant optimisée, cela permet de faciliter la recherche de nouveaux actionnaires au capital. Autre avantage, le dirigeant souhaite intégrer un nouvel associé ou actionnaire dans la société. Autrement dit, la hausse du nombre d’actionnaires assure la bonne santé financière de l’entreprise.
Le chef d’entreprise accroît son capital social en vue de faciliter l’introduction de sa compagnie en bourse. Effectivement, une intégration en bourse est la meilleure façon d’accélérer la croissance de l’entreprise. En outre, augmenter ses actifs a également pour but de renforcer la crédibilité de sa société. C’est un moyen de prouver sa volonté à progresser dans le temps, et par la même occasion, d’attirer de nouveaux investisseurs. Enfin, réaliser une levée de fonds est une solution de financement envisageable en cas d’endettement. Dans cette même lignée, cela limite la responsabilité des associés ou des actionnaires présents. Quoi qu’il en soit, pour réaliser correctement la procédure, mieux vaut faire appel à une société de levée de fonds à Paris.
Les différentes formes d’accroissement du capital
Une hausse du capital de l’entreprise s’effectue de plusieurs manières, dont l’apport en numéraire. Ici, les investisseurs entrants ou les associés apportent une somme d’argent. Celle-ci constitue un dépôt de capital social. Les fonds sont à déposer à la banque, chez un notaire ou à la Caisse des Dépôts dans un délai de 8 jours après sa réception par l’entreprise. L’apport en nature est une autre solution couramment envisagée. Pour réaliser l’opération, il faut la présence d’un commissaire aux apports. Ce dernier évalue la valeur financière des biens apportés. On peut enfin accroître son capital social en y intégrant les réserves de la compagnie. Le processus s’effectue par virement bancaire vers le compte assimilé au capital social.
D’autre part, c’est aux associés de la PME qu’il revient de statuer si une hausse de capital est opportune, et ce, durant l’Assemblée générale extraordinaire (AGE). À l’issue de la réunion, un Procès-verbal sera établi. Si les associés acceptent d’accroître le capital, il faut alors indiquer le nouveau capital de la société dans les statuts. Concernant les diverses formalités liées au processus, le dirigeant inscrit le procès-verbal de l’Assemblée générale dans le registre des impôts. Mais cette démarche n’est plus une obligation pour les opérations réalisées après le 1er janvier 2021, sauf pour un accroissement du capital par apports en nature. Autre formalité, l’entrepreneur doit publier un avis de modification des statuts de son entreprise dans le journal d’annonces légales (JAL).